« Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs, venus avec elle, pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé. […] Alors Jésus se mit à pleurer. » (Jn 11, 33, 35)
Il se coula tout en nous, il proportionna sa grandeur à notre petitesse. C’est pourquoi il est la source d’eau vive, la rosée céleste, la justice venue du Ciel. (Saint François de Sales, TAD X, XVII)
Quel bel exemple d’empathie ! Jésus ne s’est pas contenté d’être un frère pour la femme ou l’homme que je suis. Il s’identifie à toi, à moi, de sorte que, nous dit saint Paul : « ce n’est plus moi qui vis, c’est Lui qui vit en moi. » Cependant, est-ce que j’essaie, comme Lui, de partager la douleur de ceux qui pleurent ou la joie de ceux qui sont joyeux ?