[… J’ai touché du doigt la puissante intercession de Mme Carré et c’est pour moi un devoir de reconnaissance que de l’attester bien haut.]
Paris, 1908
Atteinte d’une double pleurésie, mon amie Mme B. se trouvait dans un état semi-comateux. Son médecin ne donnant aucun espoir, je lui dis que j’allais recourir aux moyens surnaturels, et il accepta de signer une attestation au cas où je serais exaucée. J’invitai plusieurs amies qui s’unirent de loin à la neuvaine à Mme Carré. Dès le lendemain, un mieux notable se produisit, qui s’affirma les jours suivant, étonnant les médecins et les religieuses garde-malades. Au bout de quinze jours, elle entrait en convalescence et nous pouvions l’emmener à la campagne. J’ai touché du doigt la puissante intercession de Mme Carré et c’est pour moi un devoir de reconnaissance que de l’attester bien haut.
Paris, 1899
Voici la grande grâce que notre Première Mère a bien voulu accorder à ma famille. Le 19 février, mon petit-neveu de 6 mois était pris de convulsions. Les parents ayant déjà perdu deux petites filles du même mal, au même âge, j’avais peu d’espoir, mais je proposai de placer le petit malade sous la protection de Mme Carré. En deux jours, il eut une quinzaine de crises et six visites de trois médecins différents. Devant la douleur des parents, je pensais à la parole de Notre Seigneur : « Si vous aviez la foi gros comme un grain de sénevé… ». Seule près du berceau la nuit, je lui demandai de ratifier cette parole et glorifier sa fidèle servante. Au matin, le médecin trouva un mieux, mais n’osa se prononcer. Cependant, notre Première Mère agissait. Le lendemain, il déclarait le petit sauvé et ses visites désormais inutiles.


