Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi. (Dn 3, 40).
Il y a des vertus abjectes et des vertus honorables. Ordinairement, la patience, la douceur, la mortification, la simplicité, parmi les séculiers, ce sont des vertus abjectes ; donner l’aumône, être courtois et prudent sont des vertus honorables. Il y a des actions d’une même vertu qui sont abjectes, les autres honorables. Donner l’aumône et pardonner les offenses sont des actions de charité : la première est honorable, et l’autre est abjecte aux yeux du monde. (Lettre à la Baronne de Chantal, le 6 août 1606)
Patience, douceur, mortification, simplicité, ne sont-elles pas des vertus qui nous demandent de sacrifier notre « moi », notre égoïsme ?
Faire l’aumône et pardonner ne nous demandent–ils pas de l’amour pour Dieu et nos frères ?