Ailleurs dans le monde : AllemagneUSA

Présentation de l’engagement d’Anne-Marie SCHWAB

Ce texte, rédigé par Annie Trabichet, a été lu lors des obsèques d’Anne-Marie, le 22 janvier.

Anne-Marie était Salésienne, c’est-à-dire qu’elle faisait partie de la Société des Filles de Saint François de Sales, famille spirituelle fondée à Paris, en 1872, par le Père Henri Chaumont et Caroline Carré de Malberg. Cette famille est composée de deux branches, une laïque, l’Association Saint François de Sales (à laquelle Anne-Marie appartenait), et une religieuse, les Salésiennes Missionnaires de Marie Immaculée. Leurs membres, après avoir suivi une formation spirituelle qui a pour bases la vie d’oraison et la pratique des vertus, s’engagent par une consécration salésienne qui les unit dans deux différents états de vie.

Anne-Marie s’est engagée dans la Société Saint François de Sales en 1961 ; elle aurait fêté 60 ans de consécration salésienne le 29 janvier prochain. Assez rapidement, elle a été appelée à de grandes responsabilités, tout d’abord comme membre du Conseil Général, qui dirige la vie de l’Association Saint François de Sales. Elle a travaillé pendant 18 ans comme Conseillère, tout en continuant à mener une vie professionnelle très active. En 1996, elle a pris la présidence de la Fondation L’Entraide Salésienne, fondation reconnue d’utilité publique, dont le but est l’aide morale et sociale de la femme, en France et à l’étranger. Et, en 2000, elle a été élue Directrice Générale de l’Association Saint François de Sales. Pendant toutes ces années, elle a travaillé avec une grande générosité et un dévouement sans faille, elle a mis toute son énergie, son expérience, ses dons au service de notre famille spirituelle. Elle a œuvré à l’agrandissement et à la modernisation de la Maison de retraite des Arcs (Var), qui est gérée par la Fondation, elle nous a engagées sur le chemin du changement. Cela n’a certainement pas été facile tous les jours. Mais c’était une femme forte et résolue à aller de l’avant.

Pendant ses années comme Conseillère puis comme Directrice Générale, elle a eu l’occasion de voyager pour visiter les groupes de Filles de Saint François de Sales dans différents pays, en Amérique latine, aux États-Unis, et aussi à travers la France. Elle a même eu quelques grosses frayeurs, puisqu’elle se trouvait à Washington lors des attentats du 11 septembre 2001 et, quelques jours plus tard, le TGV qui l’amenait à Bordeaux passait près de l’usine AZF de Toulouse juste avant qu’elle n’explose. À chaque fois, le Seigneur et saint François de Sales l’ont protégée. Plus de peur que de mal !

En décembre 2015, elle a souhaité laisser la charge de Présidente de la Fondation, après presque 20 ans de service. Mais elle a accepté de rester membre du Conseil d’administration, permettant ainsi à la nouvelle équipe de profiter encore de son expérience et de ses grandes compétences. Mais son état de santé ne lui a bientôt plus permis de continuer et elle a donné sa démission en janvier 2019. Pendant de longues années, elle a souffert physiquement, mais patiemment ; elle n’en laissait cependant rien paraître, se souciant toujours des autres avec gentillesse et avec le sourire.

Nous avons toujours admiré sa compétence et son sérieux, sans oublier sa gentillesse et sa patience, avec lesquels elle a rempli toutes les charges qui lui ont été confiées. Nous lui sommes profondément reconnaissantes pour toutes les années qu’elle a consacrées au service de notre famille spirituelle. Elle restera dans nos mémoires et dans nos cœurs comme un modèle de Salésienne.

Anne-Marie était  la mémoire de notre famille spirituelle, autant de l’Association que de la Fondation.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email
WhatsApp

Pour aller plus loin

Annonciation

Regarder Marie et le mystère de l’Église avec le Père Chaumont

C’est un nouveau chapitre que nous ouvrons après avoir regardé Marie et la première communauté chrétienne, dans les Actes des Apôtres : la discrétion de sa participation « de l’intérieur » au groupe des premier disciples, sa place d’ « auxiliaire » de son Fils, sa « souplesse active » envers d’Esprit-Saint, ainsi que la complémentarité féconde entre

Marie auxiliaire de Jésus

Marie devient auxiliaire de Jésus

Aujourd’hui : en pratiquant la souplesse active à l’égard de l’Esprit-Saint, Marie se révèle – elle devient entièrement – l’auxiliaire de Jésus. Que dit le Père Henri Chaumont : Dans la probation « Être Marie » , Henri Chaumont donne une grande insistance à ce rôle[1] d’auxiliaire de Jésus qu’a reçu la Vierge Marie[2], et

Marie, les apôtres et l'Esprit-Saint

Marie, mère de Jésus et l’Esprit Saint

Avec Marie, mère de Jésus, et les premiers chrétiens, exercer « la souplesse active à l’égard de l’Esprit Saint » Le livre des Actes des Apôtres est le livre de l’Esprit Saint : Il s’ouvre avec la promesse de Jésus : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous. »[1]

Optimized by Optimole