“Je travaillais comme professeur pour permettre à mon mari de poursuivre ses travaux universitaires. Je me sentais fatiguée et mon apostolat auprès des Filles de Saint François de Sales s’alourdissait. Je me suis donc tournée vers mon amie du ciel : « Caroline, lui dis-je, il me faut plus d’argent et moins d’heures de cours. » Et je me mis à préparer l’agrégation pour améliorer ma situation. Ayant passé l’écrit, j’ai dû subir une mammographie : j’avais un cancer et je dis au médecin : “Mais comment vais-je faire, je suis entre l’écrit et l’oral de mon agrégation ?” Le brave homme me dit qu’il placerait la première chimio de sorte que je sois en mesure de me présenter à l’oral au cas où je serais admissible. C’est ainsi qu’à l’hôpital, un coup de fil de mon mari m’apprit mon admissibilité. Quinze jours plus tard, il m’accompagnait à la porte de l’épreuve orale à Paris. Caroline veillait sur moi. J’ai pu supporter les trois heures de préparation et l’heure d’oral devant un jury (deux jours de suite). Et je retournais à l’hôpital pour ma deuxième séance, quand un second coup de fil m’apprit que j’avais réussi le concours et que j’aurais plus d’argent et moins d’heures de cours. J’étais tirée d’affaire. J’attribue cet heureux dénouement à Caroline que j’avais invoquée.” (France, 1997) –
“Je souffre depuis plusieurs années d’un calcul incrusté dans le rein gauche qui provoque infections et fièvres intenses. Etant donné mon âge, les médecins déconseillent l’opération. En février, j’ai présenté la crise la plus grave, trois semaines de fièvre jusqu’à 41°, délire… Ma femme et moi demandâmes secours à notre Vénérable cousine Caroline Colchen dont le souvenir me reportait aux visites que je lui faisais jadis à Lorry en famille. Dans une sorte de songe, je vis une personne âgée, vêtue de noir, qui priait à genoux. Je m’éveillai avec une sensation de délivrance. La fièvre tomba, la nuit fut calme et reposante, pour la première fois depuis trois semaines. Au matin, le médecin fut surpris du changement radical survenu. Tous, nous sommes persuadés que cette guérison soudaine et inespérée est due à l’intercession de la Vénérable Caroline Colchen.” (Belgique, 1952) –