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Bonne fête de la Nativité

Aujourd’hui, un Sauveur nous est né : c’est le Christ, le Seigneur !

Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » (Lc 2, 10-14)

Lors de la fête de la naissance de notre Seigneur, saint François de Sales écrit à Mère de Chantal, une lettre qui démontre une tendresse toute particulière pour l’Enfant-Jésus, sa mère Marie et saint Joseph, dans un langage délicieusement imagé de l’époque.

« Le grand petit enfant de Bethléem soit à jamais les délices et les amours de notre cœur, ma très chères mère, ma fille ! Hélas ! comme il est beau, ce pauvre petit poupon. [] J’aime cent fois mieux voir le cher petit enfançon en la crèche, que de voir tous les rois en leur trônes. Mais si je le vois sur les genoux de sa sacrée mère ou entre ses bras, ayant sa petite bouchette comme un petit bouton de rose, attachée au lit de ses saintes mamelles, ô Dieu, je le trouve plus magnifique en ce trône. [] Le grand saint Joseph nous fasse part de sa consolation ; la souveraine mère, de son amour ; et l’enfant veuille à jamais répandre dans nos cœur ses mérites !

Je vous prie, reposez le plus doucement que vous pourrez auprès du petit céleste enfant. []

Voyez-vous pas qu’il reçoit l’haleine de ce gros bœuf et de cet âne qui n’ont sentiment ni mouvement quelconque ; comme ne recevra-t-il pas les aspirations de notre pauvre cœur. []

La joie et consolation du fils et de la mère soient à jamais l’allégresse de notre âme ! (26 décembre 1613)

Saint François de Sales dit dans un sermon pour la veille de Noël :

[…] « Ce mystère est si haut et si profond que nous n’y entendons rien ; tout ce que nous en savons et connaissons est extrêmement beau, mais nous croyons que ce que nous ne comprenons pas l’est encore davantage. Enfin nous le saurons un jour là-haut, où nous célèbrerons avec un contentement incomparable cette grande fête de Noël, c’est à dire de l’Incarnation ; là nous verrons clairement tout ce qui s’est passé en ce mystère, et bénirons sans fin Celui qui étant si haut s’est tant abaissé pour nous exalter. Dieu nous en fasse la grâce. » (Œuvres de saint François de Sales – Tome IX, Sermon XLI 24 décembre 1620)

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