C’est avec ces mots de Jésus (Jn 16, 33), offerts comme un cadeau, que Filles et Amis de saint François de Sales de Gironde rentrons chez nous.
Nous étions invités à quitter le quotidien de nos vies et nous voilà devant le Seigneur, pour une journée de silence habité par une méditation sur : Par la Croix, vient le salut. Une journée sans se presser, il n’y a pas de programme proposé, juste une longue méditation, une prière continue, commencée par la prière communautaire des Laudes et qui trouvera son sommet dans l’Eucharistie en fin de journée. Le déroulement prévu a été bousculé par une sur-occupation du Centre Louis Beaulieu, mais cet inattendu n’a en rien troublé la journée, Père Pierre illustrant ce que doit être la vie chrétienne : une colonne vertébrale solide et pourtant souple…
Père Pierre TONDÉ nous embarque à sa suite dans l’écoute et la compréhension de la Parole. Nous commençons par le matin de Pâques, nous rejoignons Marie de Magdala, Pierre et Jean. Là, nous avons la joie de pouvoir affermir notre foi en cette révélation : Jésus n’est plus au tombeau, non il n’en a pas été enlevé, il est Vivant ! Ils virent les linges et ils comprirent, chacun à son rythme, chacun avec son intelligence propre. Ils comprirent les annonces de la Passion, de la Mort et de la Résurrection du Seigneur. Et, à la suite de Jésus nous parcourons Israël du nord au sud, au fil des annonces qu’il fait : invités à aller à la source de notre foi aux abords des sources du Jourdain, aller au centre de notre foi, sur le Mont Thabor et quitter Jéricho, douce oasis, pour enfin guérir de notre cécité, et accepter de le suivre jusqu’à Jérusalem, regarder la Croix en face et tenir bon ; pour cela nous contemplons la fécondité de Jésus sur la Croix.
Cette croix, symbole d’abjection, porte du fruit en même temps que Jésus est supplicié :
* le Bon Larron devient le premier saint,
* le Soldat romain se convertit en reconnaissant « vraiment, celui-ci était fils de Dieu » (Mt 27, 54),
* Jésus fonde une nouvelle famille, l’Église : « Voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère. »
Le salut, c’est la fécondité de Jésus sur la croix. Ce n’est pas la souffrance qui sauve mais l’amour, l’Amour au cœur de la souffrance, voilà notre Salut !
Nous disons souvent : Pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Offrons nos souffrances au Seigneur avec amour, lui qui, par sa mort sur la croix, est venu pomper le péché des hommes. La croix est le chemin du Salut.
Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde.
Deux autres cadeaux nous sont donnés pour poursuivre le chemin de Carême, vous les trouverez en pièces jointes ci-dessous.
La participation des laïcs au sacerdoce commun et au culte