Neuvaine à Caroline
Pour nous sortir de l’embarras et des ennuis où se trouvait notre famille depuis bien des années, il fallait un miracle, et mon directeur me dit de le demander. Je le fis avec la confiance que j’allais être exaucée, et je commençai une neuvaine à notre Première Mère pour qu’elle obtienne de saint Joseph les secours dont nous avions besoin.
Nous avons été exaucés au-delà de nos désirs. Mon mari, qui ne voulait pas entendre parler de céder son fonds – où il s’enfonçait chaque jour davantage – s’y est décidé tout à coup. Un acquéreur s’est présenté et le dernier jour de la neuvaine, tout était fait. Pour tous ceux qui connaissaient les détails de nos affaires, ce qui s’est passé est un vrai trait de Providence, et c’est à notre Première Mère que nous le devons. (1897, Lyon)
Prière quotidienne par l’intermédiaire de Caroline
Chaque jour, je consacre toujours un moment pour faire oraison et je demande au Seigneur par l’intermédiaire de Madame Carré une ou plusieurs choses. Mon mari nous avait abandonnés, voici cinq ans, et vivait avec une autre. Une SMMI qui était une camarade de classe m’avait indiqué la Société. J’étais dans l’association depuis quelques mois, quand mon mari a demandé à revenir et j’ai accepté, nos deux enfants souffrant de l’absence de leur père. Mais il était devenu méchant, nerveux, il nous battait. Il buvait et ne me donnait pas d’argent, mais m’obligeait à lui en donner. Je ne perdais pas courage et m’en remettais à Dieu, demandant à Madame Carré d’intercéder pour lui.
Je suis devenue courageuse, m’efforçant de pendre toutes les peines comme des choses passagères. Après quelques mois, mon mari est devenu plus calme. Son amour pour nous grandit. Il nous donne de l’argent plusieurs fois par semaine. Je sens qu’il lutte contre le mensonge. Je demande maintenant à Dieu la grande faveur de le ramener à l’Église. (1995, Antananarivo, Madagascar)