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Être Fille de St François de Sales (2)

Être Fille de St François de Sales c’est avoir une vie mariale, pour le P. Chaumont. Nous reprenons, aujourd’hui, de regarder comment à l’exemple de Marie vivre l’obéissance, en Église (2).

Comment, à l’image de Marie, pratiquer l’obéissance, dans nos vies de salésiennes ?

C’est en fidélité à notre Règle de vie, à la vie d’oraison, et aux inspirations, que nous pouvons la vivre. (Ces trois lieux de fidélité se rejoignent profondément. En fait, ils n’en font qu’un).

Dans la Règle de vie salésienne retenons certains passages :

  • Toute la partie qui concerne la vie d’oraison.
  • Une grande insistance du père Chaumont est l’obéissance à l’Église, au pape et aux évêques.
  • Saint François de Sales insiste beaucoup, dans l’IVD, sur l’obéissance au père spirituel, surtout dans le cas d’un discernement sur des choix particuliers à faire dans notre vie propre. Il donne également des conseils pour le discernement, dans le TAD au livre VIII. Dans ces critères figure, là aussi, l’obéissance à l’Église.
  • L’obéissance, vertu salésienne.
  • Un grand lieu d’obéissance : le devoir d’état.

L’obéissance chrétienne ne peut se vivre que dans la prière. C’est Marie qui nous montre le chemin, et nous retrouvons cela dans notre Règle de vie, encore une fois, dans les deux attitudes de disponibilité et de service.

La Fille de saint François de Sales est appelée à faire ce travail, en relisant ces passages, dans la prière.

Pour commenter cela, qui demande une véritable disponibilité à l’Esprit Saint dans la vie d’oraison, voici encore un passage très beau d’Adrienne von Speyr : (livre déjà cité[1], pp 271-272)

            « L’obéissance n’est pas une invention de l’Église ; elle est offerte par le Seigneur lui-même, qui la vit et en donne l’exemple de façon si convaincante, que chacun comprend qu’elle n’est pas lettre morte, mais le sel de la vie. Si le Seigneur ne s’était pas fait obéissant jusqu’à mourir sur la croix, l’obéissance des chrétiens n’aurait évidemment aucun sens. Mais parce qu’il a suivi cette voix, la vie chrétienne n’a aucun sens en dehors de cette obéissance.

[…] C’est l’obéissance qui maintient en vie la foi, l’espérance et la charité, c’est elle qui est leur vie même […]. C’est elle qui conserve tout en état de fraîcheur, et c’est pourquoi elle a une relation particulière avec le Saint Esprit : comme celui-ci anime et renouvelle éternellement la vie entre le Père et le Fils, l’obéissance fait de même avec la foi l’espérance et la charité.

            L’obéissance enfin se fonde sur l’amour, car le modèle de toute obéissance est la relation du Père et du Fils. Tout ce que le Père ordonne est amour, même lorsque c’est quelque chose de pénible : tout ce à quoi se soumet le Fils est amour, même lorsque dans la nuit de la souffrance il n’en saisit plus le sens. L’obéissance est l’expression de l’amour, son expression peut-être la plus forte, mais l’amour reste toujours la mesure et il embrasse tout. La soumission d’amour du Fils au Père est donc la mesure pour tout ordre humain, tout obéissance humaine : ce n’est que dans l’amour qu’on peut donner un ordre et être obéi. »

Eudokia


[1] Hans Urs von Baltasar : Adrienne von Speyr et sa mission théologique. Apostolat des éditions, 1978.

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