Les écrits de sainte Jeanne de Chantal nous éclairent sur sa foi
Ă€ sa fille, Mme de Toulonon, en janvier 1622
Certes, je vous plains bien de voir retourner ce cher mari à la guerre et être privée de la douceur de sa chère présence. Mais mon enfant, ce sont les mortifications de cette vie. Si cous les portez doucement et que vous ayez grande confiance en Dieu, assurez-vous qu’il vous bénira et ramènera votre mari en bonne santé.
À Mère Marie Aimée de Blonay, mai 1622
Je loue Dieu de vous savoir en cet état de paix. Demeurez-y très simplement et tant qu’il vous sera possible, agrandissez votre confiance et abandonnement en cette divine Providence : c’est le lieu de repos et d’assurance ; toujours vous avez été attirée à cela.
Au procès de béatification de saint François de Sales
Il suffisait de le fréquenter pour s’apercevoir que Dieu lui avait communiqué le don de la foi à un degré de perfection éminente, et donné des connaissances tout à fait extraordinaires sur nos mystères, sur le sens de l’Ecritures, et sur la vraie doctrine de l’Église. En effet, l’Esprit Saint avait infusé dans son âme une si claire lumière, qu’il apercevait immédiatement les vérités de la foi, avec certitude, goût et incomparable douceur (Déposition de Jeanne de Chantal, art 24).
Mary O’Connell – Ancienne Conseillère pour les Etats-Unis
Prière de Sainte Jeanne de Chantal
Seigneur, bonté souveraine, Je m’abandonne entre tes bras, dans les joies et les peines.
Conduis-moi où il te plaira : je ne regarderai pas le chemin à suivre. Je ne regarderai que toi, ma providence, ma force, mon rempart. Je ne regarderai que toi qui me guides comme une vraie mère.
Je suivrai le chemin que tu me traces, sans jamais regarder, ni éplucher les causes des évènements, sans me poser trop de « pourquoi ». Les yeux fermés, je ferai ta volonté et non pas la mienne.
Je me tiendrai en repos, sans désirer autre chose que ce que tu m’inspireras de souhaiter.
Je t’offre cette résolution Seigneur : je te demande de la bénir.
J’y serai fidèle en me méfiant de ma faiblesse et en m’appuyant sur ta bonté, ta libéralité, ta miséricorde.