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L’allégresse de Pâques : Alléluia ! Christ est ressuscité !

Dans la nuit pascale, ceux qui l’ont pu ont rejoint une veillée. La lumière du feu de Pâques, signe de l’amour de Dieu, a triomphé de l’obscurité de la mort. Tous, nous avons traversé la mort avec Jésus pour chanter : Alléluia ! Christ est ressuscité !

Retour sur les Jours Saints

Durant les Jours Saints, en accompagnant le Seigneur Jésus dans les événements de sa Passion, nous nous sommes heurtés au mystère du mal. Ce mal, nous l’avons vu à l’œuvre dans tous ceux qui ont contribué de façon active ou passive à torturer Jésus et à le mettre à mort.

Toutes les formes du péché que nous pouvons aussi reconnaître en nous-mêmes s’y sont manifestées comme la jalousie, le mensonge, la trahison, la lâcheté, les faux-témoignages, la faiblesse, la cruauté,  la bassesse, l’ambition ou encore la cupidité…  Elles se sont liguées pour aboutir à cet acte odieux, la crucifixion de Jésus. Tout le mal dont l’homme est capable s’est concentré sur Jésus qui « là où il passait, faisait le bien », comme nous l’avons entendu dans la deuxième lecture de la messe de Pâques.

Par amour pour nous, le Seigneur a accepté résolument de marcher vers sa Croix. Ainsi, il a pris sur lui notre péché, en a consommé le fruit amer d’indicible souffrance. Et il en est mort, d’une mort véritable qui a semblé anéantir tout espoir, et manifester l’absolu de l’échec.

La Victoire de Pâques

C’est alors que survint l’inouï, l’inespéré : la Victoire de Pâques.

En ressuscitant Jésus, Dieu nous a révélé que tout péché peut être pardonné, que l’amour a raison du mal et de la mort. La Résurrection du Christ est le plus grand événement de l’histoire humaine. Elle est le point de non-retour qui nous assure que, quelles que puissent être les apparences, la victoire finale du bien est certaine.

La Résurrection du Christ, affirmation fondamentale de notre foi chrétienne, nous donne une force indéfectible pour affronter les difficultés de la vie. Nous pouvons laisser résonner en nous l’exhortation de saint François de Sales :

« Tenez votre cœur bien au large devant Dieu ; allez toujours gaiement en Sa présence. Il vous aime, Il vous chérit, Il est tout vôtre, ce doux Jésus ; soyons tous siens seulement, aimons-le, chérissons-le ; et que les ténèbres, que les tempêtes vous environnent, que vous ayez des eaux d’amertumes jusqu’au cou : tant qu’Il soulève le manteau, il n’y a rien à craindre. »  (Lettre CCCLII)

Oui, face à toutes les âpretés de nos existences, une confiance indéfectible peut nous envahir puisque nous nous savons tant aimés et que l’amour est tout-puissant.

Notre témoignage de foi

Cet amour démesuré de Jésus pour nous appelle le nôtre en retour. Une réponse d’amour que Jésus nous invite à ouvrir à tous, à faire rayonner en sérénité et en joie. Oui, offrons à nos proches des visages de ressuscités ! Offrons-leur des paroles de paix, de bienveillance, de sollicitude… Suscitons la vie autour de nous en pardonnant et en encourageant, en valorisant et en remerciant ceux qui croisent nos existences. Et que notre tendresse se fasse toujours plus large jusqu’à envelopper toute la Création née de l’Amour de Dieu, comme nous y invite l’encyclique Laudato Si .

En chantant « Alléluia » laissons jaillir notre allégresse pascale et mettons nos pas dans les pas de Jésus.

Merci aux Sœurs Bénédictines de l’Abbaye Notre-Dame de Venière de nous avoir offert cette belle méditation sur Pâques.

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