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Noël, la confiance faite homme

1er dimanche de l’Avent : Tournés vers l’avenir, nous marchons à ta lumière, Fils du Dieu vivant, tournés vers l’avenir comme un peuple qui espère le soleil levant.

L’histoire de l’humanité va vers un but : l’avènement définitif du Royaume de Dieu, où il n’y aura plus ni guerre, ni souffrance, ni mort…

Dieu est maître de l’histoire. Mais, respectueux de la liberté des hommes, il leur laisse conduire cette histoire, avec pour conséquence tout ce cortège de guerres, de souffrances, d’injustices que cette liberté engendre. Dans l’Évangile de ce dimanche (Luc, 21, 25-28, 34-36), Jésus exhorte les croyants de ne pas en rester à ces signes de morts en tant que tels, car à travers eux c’est Dieu lui-même qui leur fait signe.  « Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche… (Lc 21, 28) ». Autrement dit : ne vous laissez pas écraser par tout ce que vous voyez et entendez, mais, au contraire, c’est dans ces moments-là qu’il faut chercher à discerner la présence de Dieu à l’œuvre dans ce monde.

« Restez éveillés et priez en tout temps… » (Luc 11, 36) car peut-être deux dangers sont-ils en train de nous guetter sur notre chemin de croyant :

  • Premier danger : celui de regarder sans cesse en arrière et d’entretenir la nostalgie du passé.
  • Deuxième danger : celui de la préoccupation, sinon de l’obsession de l’avenir.

Dans notre société en crise se cache le monde nouveau qui vient, monde nouveau qui n’est encore qu’en germe. Prenons l’Évangile comme boussole. Alors, l’écoulement du temps, de notre histoire, prendra tout son sens… Nos choix, notre vigilance et la prière préparent la mystérieuse rencontre du Fils de l’homme.

– J’ai confiance en toi pour me guider, Seigneur – cette phrase pourrait être comme un “mantra“ chez Saint François de Sales. Elle aura été son moteur tout au long de sa vie et elle irrigue tous ses écrits. Avec beaucoup d’humilité et de douceur, il prêche la confiance en Dieu et la reconnaissance de Ses bienfaits, l’importance de Le louer au lieu de se lamenter. Il écrit à une dame du monde que « Dieu est le Dieu de la joie » (Lettre à la Présidente Brûlart, 18 février 1605.), et non un Dieu sévère. 

Redressons-nous et relevons la tête. Gardons confiance en notre Dieu pour nous guider quels que soient les évènements de nos vies. C’est le grand message de Jésus. C’est la grande Espérance de Noël.

Tony Montessin – Diacre et en formation salésienne

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