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Regarder Marie et le mystère de l’Église avec le Père Chaumont

C’est un nouveau chapitre que nous ouvrons après avoir regardé Marie et la première communauté chrétienne, dans les Actes des Apôtres : la discrétion de sa participation « de l’intérieur » au groupe des premier disciples, sa place d’ « auxiliaire » de son Fils, sa « souplesse active » envers d’Esprit-Saint, ainsi que la complémentarité féconde entre sa vocation et la mission de Jésus, son Fils.

Continuant à suivre le Père Chaumont dans son enseignement, nous considérerons davantage la Vierge Marie et le mystère de l’Église, gardant pour un autre chapitre les conclusions et recommandations particulières du P. Chaumont aux Filles de S. François de Sales, résumées par l’expression « Être Marie ».

Aujourd’hui : Marie, « mère de l’Église naissante ».

« Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » demande Marie à l’ange de l’Annonciation. Elle reçoit cette réponse : « L’Esprit-Saint viendra sur toi, c’est pourquoi celui qui naîtra sera saint, il sera appelé Fils de Dieu ». (Luc 1, 34-35)

Par l’Esprit-Saint, la toute jeune vierge Marie devient mère de Jésus dans la chair ! Et sa vocation maternelle, son enfantement, ne s’arrête pas là.

  • Marie accompagnera la croissance de son Fils, la prise de conscience de sa vocation (au Temple, Luc 2, 48-52), sa manifestation devant ses disciples (à Cana, Jean 2, 1-11), continuant d’enfanter Jésus dans sa vie d’homme.
  • Au pied de la croix, elle reçoit, comme dit Paul Evdokimov, « la grande ordination de la maternité universelle », lorsque Jésus lui dit « Femme, voici ton Fils », et à Jean « Voici ta mère ». (Jean, 19, 26-27)
  • Surtout, à la Pentecôte, lorsque naît l’Église dans l’effusion de l’Esprit, elle est présente, ayant préparé cette effusion par la prière au Cénacle avec les disciples. (Actes, 1, 14) « On voit Marie appelant elle aussi de ses prières le don de l’Esprit qui, à l’Annonciation, l’avait déjà elle-même prise sous son ombre » (Lumen Gentium n° 59)

Si nous regardons tous les passages cités, nous pouvons constater que Marie est de tous les commencements : dans les Évangiles de Matthieu, Luc et Jean, et dans les Actes des Apôtres. Comme toute vie commence par une naissance, et une maternité reçue.

« Une nouvelle maternité a été donnée à Marie au jour de la Pentecôte. Un amour nouveau s’est allumé dans son cœur, et elle est tout entière à la mission pour laquelle elle a été laissée ici-bas » (P. Chaumont « Etre Marie », méditation XII)

Eudokia

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