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Sainte Jeanne de Chantal (I)

Dès le début de la Fondation de la Visitation de Lyon, Saint François de Sales encourage Jeanne de Chantal à faire confiance à la providence avec joie. Elle-même enseigne la persévérance aux novices et la confiance.

Fin janvier 1615, sainte Jeanne de Chantal se rend d’Annecy à Lyon, pour une Fondation. Saint François de Sales lui écrit pour l’encourager dans ce nouvel effort d’évangélisation :

Ma très chère fille, la providence céleste vous assistera : invoquez-la avec confiance en toutes les difficultés desquelles vous vous trouverez environnées. À mesure que vous allez outre […], vous devez prendre courage et vous réjouir de quoi vous contentez notre Seigneur. […] Allons donc suavement et joyeusement faire l’œuvre que notre maître nous a marquée.

Des années plus tard, sainte Jeanne, dans ses instructions aux novices, s’appuyant sur l’expérience de saint François et l’Écriture, leur donne cet enseignement qui vaut pour nous aussi :

Si nous sommes travaillées de quelques peines et tentations, recourons promptement à Lui […] et Il nous aidera. Avons-nous quelques difficultés, jetons-nous entre ses bras et Il nous consolera […]. Dites comme notre Bienheureux Père à son prédécesseur, Monseigneur de Granier, quand il lui commanda d’aller au Chablais, à Ternier et Gaillard convertir ces peuples. Il était fort jeune, il avait sujet de s’excuser mais il ne dit autre chose, sinon : « Â votre parole, je jetterai les filets ». Ainsi en devons-nous faire, disant à Notre Seigneur que sur sa parole nous commencerons à faire tout notre possible pour nous bien acquitter de notre charge, considérant que de nous-même nous ne pouvons rien, mais qu’en Lui nous pouvons toutes choses.

Recherches faites par Mary O’Connell – Ancienne Conseillère pour les Etats-Unis

Prière de Sainte Jeanne de Chantal
Seigneur, bonté souveraine, 
Je m’abandonne entre tes bras, dans les joies et les peines.
 Conduis-moi où il te plaira : je ne regarderai pas le chemin à suivre. 
Je ne regarderai que toi, ma providence, ma force, mon rempart. 
Je ne regarderai que toi qui me guides comme une vraie mère.
Je suivrai le chemin que tu me traces, sans jamais regarder, 
ni éplucher les causes des évènements, sans me poser trop de « pourquoi ».
Les yeux fermés, je ferai ta volonté et non pas la mienne. 
Je me tiendrai en repos, sans désirer autre chose que ce que tu m’inspireras de souhaiter.
Je t’offre cette résolution Seigneur : je te demande de la bénir.
J’y serai fidèle en me méfiant de ma faiblesse et en m’appuyant sur ta bonté, ta libéralité, ta miséricorde. 	
Seigneur j’ai une confiance totale en Toi.
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UN TEMPS POUR LA CRÉATION

Depuis le 1er septembre, nous sommes entrés dans le Temps œcuménique de la Création qui réunit orthodoxes, protestants et catholiques pour prier, contempler, louer le Seigneur et agir pour la sauvegarde de notre maison commune. Dans son message inaugural de la journée de prière pour la sauvegarde de la Création, le pape François présente le thème pour cette année, thème tiré du livre du prophète Amos (5,24) : « Que la justice et la paix se répandent. »

Eudokia-servir-jusqu'au-bout-de-notre-age

EUDOKIA (qui signifie la bonne volonté de Dieu)

Nous commençons la publication d’une série d’articles que nous appellerons Eudokia, la bonne volonté de Dieu.
Ces articles ont fait l’objet d’une publication dans le Lien salésien au début des années 2000. Nous remercions l’auteur pour l’autorisation de publication sur notre site.
Le Père Chaumont nous demandait d”être des femmes de l’Évangile et des Actes des Apôtres.
« Ces articles sont donc dans cet esprit de fidélité à l’enseignement du père Chaumont. Après les femmes rencontrées dans les Actes des Apôtres, j’y ai inclus Marie, qui était bien aussi, en premier lieu, une femme des Actes des apôtres, puis j’ai repris Marie en suivant les chapitres du père Chaumont : dans ce même esprit de fidélité à notre fondateur, je continuais les articles Eudokia, et reprenais la probation du père Chaumont, Être Marie. (Note de l’auteur)