Extrait de l’exhortation IX de sainte Jeanne :
Pour le 1er samedi de Carême, sur la vigilance et la prière :
Veillons sur nous-mêmes, sur nos actions, paroles et pensées, sur notre esprit, afin qu’il ne s’occupe que de Dieu, en Dieu et pour Dieu. Veillons sur notre âme, pour la conserver pure et fidèle et pour tenir ses passions soumises et bien rangées. Enfin, veillons sur tout ce qui est en nous, afin que rien n’y soit hors de règle, que nos pensées soient de Dieu et nos paroles d’édification du prochain. Veillons aussi sur nos sens et pour les mortifier et pour qu’ils n’introduisent la mort dans notre âme. Après que nous aurons bien veillé, prions afin que Dieu vivifie notre foi et pour faire voir que nous attendons tout notre secours de Sa bonté, que nous avons placé en Lui toute notre espérance et que nous n’attendons aucun bien que de Lui seul.
Extrait de l’entretien XXXIV :
Nous allons faire commémoration de la Passion du Sauveur. Tâchons de nous y préparer par une grande pureté de cœur. Regardons notre Sauveur dans l’excès de ses souffrances et dans l’excès de son amour. Tenons nos cœurs toujours là-dedans afin que ce divin Époux leur communique et leur donne force pour souffrir les choses que sa main adorable leur enverra. Toutes nos souffrances ne sont que des vétilles auprès de celles du Sauveur. Aussi sa paternelle bonté voit bien la faiblesse de nos épaules, qui ne peuvent pas porter de plus grands fardeaux, en quoi nous avons grand sujet de nous humilier, de voir notre Seigneur et Maître qui souffre tant et endure tant pour notre amour et nous ne pouvons comme rien faire pour lui. Nous le verrons, lors de la Semaine Sainte, sur l’arbre de la croix, consumé pour notre amour,… ouvrir son cœur pour nous y loger, incliner la tête pour nous baiser d’un baiser de paix, de grâce et de vie éternelle.
Recherches faites par Mary O’Connell – Ancienne Conseillère pour les Etats-Unis
Prière de Sainte Jeanne de Chantal Seigneur, bonté souveraine, Je m’abandonne entre tes bras, dans les joies et les peines. Conduis-moi où il te plaira : je ne regarderai pas le chemin à suivre. Je ne regarderai que toi, ma providence, ma force, mon rempart. Je ne regarderai que toi qui me guides comme une vraie mère. Je suivrai le chemin que tu me traces, sans jamais regarder, ni éplucher les causes des évènements, sans me poser trop de « pourquoi ». Les yeux fermés, je ferai ta volonté et non pas la mienne. Je me tiendrai en repos, sans désirer autre chose que ce que tu m’inspireras de souhaiter. Je t’offre cette résolution Seigneur : je te demande de la bénir. J’y serai fidèle en me méfiant de ma faiblesse et en m’appuyant sur ta bonté, ta libéralité, ta miséricorde. Seigneur j’ai une confiance totale en Toi.