En juin 1628, avant la fête de la Pentecôte, elle écrivait à l’évêque de Langres :
- L’Esprit très Saint répande en abondance ses dons sacrés sur votre chère âme ! L’on nous écrit que vous devez être à Dijon à la Pentecôte, je vous supplie, si vos affaires vous le permettent, de faire la visite en notre maison… Tout s’est passé assez doucement en ce changement de supérieure… Je trouve notre chère grande fille (Jacqueline Favre) toujours plus à mon gré… Elle est dans une grande liberté d’esprit et force courage. Si Dieu l’y maintient, elle fera un grand accroissement au service de sa gloire, non seulement en notre congrégation, mais en ceux qui la fréquenteront.
En mai 1640, sainte Jeanne, une fois encore, témoigne du souci qu’elle a de tous quand elle parle de saint Vincent de Paul à Noël Brûlart :
- Envoyant des lettres à M. Vincent de ses chers enfants et de nos fidèles ouvriers, je ne saurais m’empêcher de vous en dire un peu des nouvelles qui sont dignes de donner une parfaite consolation à votre bénite âme, mon tout bon et cordial père… Il ne se peut dire les fruits innombrables que sa divine bonté fait par ces bons messieurs. Les conversations et changements de conscience de mal en bien et de bien en mieux sont universels ou peu s’en faut… pour ceux qui vont les entendre.
Recherches faites par Mary O’Connell – Ancienne Conseillère pour les Etats-Unis
Prière de Sainte Jeanne de Chantal Seigneur, bonté souveraine, Je m’abandonne entre tes bras, dans les joies et les peines. Conduis-moi où il te plaira : je ne regarderai pas le chemin à suivre. Je ne regarderai que toi, ma providence, ma force, mon rempart. Je ne regarderai que toi qui me guides comme une vraie mère. Je suivrai le chemin que tu me traces, sans jamais regarder, ni éplucher les causes des évènements, sans me poser trop de « pourquoi ». Les yeux fermés, je ferai ta volonté et non pas la mienne. Je me tiendrai en repos, sans désirer autre chose que ce que tu m’inspireras de souhaiter. Je t’offre cette résolution Seigneur : je te demande de la bénir. J’y serai fidèle en me méfiant de ma faiblesse et en m’appuyant sur ta bonté, ta libéralité, ta miséricorde. Seigneur j’ai une confiance totale en Toi.